Bio

Bio partie I : Mon enfance

Enfant unique, je suis née dans une toute petite hutte, isolée dans la foret. Mon père nommé Sadik et ma mère Pas-taper, ne m'ont pas laissé un moment de repis durant toute mon enfance.
Lorsque j'eus 6 ans, mon père décréta que j'étais un homme, et que je devais travailler comme tel. Tantôt aux champs, tantôt dans la foret, l'endurance et lautonomie devaient être mes compagnons pour effectuer toutes les taches de la journée, sinon la nuit se passait sur le pas de la porte. J'appris assez vite à endurer la plus douloureuse des souffrance et à ne rien laisser paraitre, sinon la sanction était encore pire.

Le jour de mes 10 ans qui, contrairement aux autres enfants, fut comme les autres jours, je fit une étrange rencontre. Un homme d'un certain age vint a ma rencontre et me posa quelques questions sur ma situation plus alarmante. Je ne pu discuter beaucoup avec l'homme, le travail m'attendais. Le soir venu, l'homme m'attendais devant chez moi, il discutait calmement avec mes parents.

Lors du repas, mes parents me témoignèrent une chose qui me paraissait étrange, l'homme m'indiqua que c'était de l'affection, j'ignorais tout de ce sentiment, mais c'était reposant et apaisant. En fin de soirée, l'homme déposa une bourse pleine de pièces d'or et les proposa à mes parents, il voulait cependant me prendre avec lui. Ils acceptèrent tous deux, et je partis immédiatement avec l'homme.

A suivre ...

Bio partie II : Mon Départ.

Après quelques minutes de marche dans le crépuscule, et le silence. J'entrepris le dialogue timidement.
«Euhm, ex... excusez moi ?
- Oui mon enfant ?
- Comment ... vous ...
- Comment je m'appelle ?»

J' hocha soudainement la tête et mes cervicales craquèrent bruyament. Effrayé, il décida donc de s'arrêter, et répondit à toutes mes questions. Il s'appelait Eolius, son apparence donnait l'impression qu'il avait vécu trente à quarante ans, mais il en avait plus de soixante. Malgré son age, il était toujours en pleine forme et en toute possession de ses facultés physiques et mentales . C'était un vagabond qui voyageait depuis ses dix ans, tout comme moi. Il m'expliqua qu'une femme, qu'il appelait maitre, l'enleva de ses parents, et lui appris toutes sorte de choses.

Je voulu en savoir plus, mais l'obscurité se faisait sentir de plus en plus, et nous reprîmes la marche. Quelque minutes plus tard, nous étions dans l'obscurité la plus totale. Il voulais nous emmener dans une auberge à quelques kilomètres plus au nord, mais il se résigna et décida de camper sur place. L'idée de dormir dans un lit douillet et chaud me motiva et j'appris à Eolius que j'étais nyctalope. Il me pris la main, et quelques minutes plus tard, nous étions à l'auberge.

A suivre ...

Bio partie III : Le tournant de ma vie.

Une fois devant l'auberge, Eolius me remercia et ouvrit lentement la porte grinçante. Je fut tout d'abord éblouis par toute la lumière du lieux, mes yeux s'étaient habitués à l'obscurité. Je mis alors mes mains sur mon visage, on m'aida à m'assoir, et je découvrit les lieux. L'ambiance m'était complètement inhabituelle, c'était très joyeux et festif, certains rigolait aux éclats, d'autres étaient complètement ivre mais joyeux, tout le monde était de bonne humeur.

Eolius me rejoignis à la table avec deux choppe pleines d'un liquide brun, odorant et qui faisait des bulles, et la conversation s'axa sur mon enfance :
«Mon enfant ?
- Oui m'sieur ?
- Appelle moi Eolius, nous allons faire un long voyage, et je te vois mal m'appeler m'sieur tout du long.
- D'accord m'si... pardon, d'accord Eolius
- Bon mon garçon, quel est ton véritable prénom ? Tu connais le mien, mais tes parents te désignaient indirectement.
- Bah en fait, j'en ai pas. Ils ont dit que je le méritais pas.
- Voilà qui est fâcheux. Laisse moi réfléchir.[...]»

On entendit un bruit de venant de l'autre coté de la taverne. Deux homme se battaient avec leurs couverts pour une cuisse de porc, soudain un couteau traversa la salle, et j'eus le temps de me rattraper avec ma main gauche a quelques centimètre de mon œil.
Le sang coulait de ma main, immédiatement je déchira un morceau de mon pantalon pour me panser, ma triste expérience m'avait permis d'apprendre les gestes de survie. .
Ils vinrent tous deux s'excuser, nous proposèrent de l'argent, mais Eolius refusa, leur sentiment de culpabilité lui suffisait.
«Bien boué, fétait vuste. vai troubé ! ...
- Quoi donc ?
- Je vais t'appeler Vastidus, ça te plait ?
- Oui, j'aime bien.
- Et bien, bonsoir Vastidus. AUBERGISTE ! Deux autres bière, le gamin a bu les notres.
- Excusez moi *gène*»

Après ce fut le trou noir...

A suivre ...

Bio partie IV : Ma véritable naissance.

Le lendemain matin fut très difficile, maux de tête, ouïe fine, le moindre son résonnait encore et encore dans mon crane.
Eolius s'approcha et me proposa une boisson en me faisant signe que ça irait mieux apres. En confiance je bu le verre d'un trait, je n'aurais pas du cela avais un gout de vieille chaussette moisie, mais le mal de crane avait passé. Il me proposa un bob rayé noir et blanc pour m'abriter du soleil, après un repas rapide, nous nous dirigions vers la maison de mon maitre.

Quelques jours passèrent, un matin nous arrivions en bord de mer où des dizaines de ruisseaux de déversaient. Des centaines de petits oiseaux jaunes jonchaient la plage.
"-On arrive bientôt à la maison, c'est avec eux que tu vas essayer t'entrainer
-Essayer ?
- Oh tu verra bien par toi même."

La maison d'Eolius ressemblait à une vieille cabane en bois délabrée toute minuscule, le vent faisait se décoller les morceaux de fougères sur le toit en guise de tuiles, les plus puissantes bourrasques embarquaient les bâtons empêchant la structure de s'effondrer.

"- Vous voulez qu'on entre là dedans ?
- Soit tu rentre, soit tu reste dehors."

Eolius rentrât dans la cabane et j'entendis un bruit sourd, quelques minutes passèrent, et je me décida à entrer. Mais Eolius avait disparu dans une petite cabane où l'on ne pouvait tenir à deux. Enfin j'entendis :
"- Tu t'es décidé à entrer ?
- Mais... mais où êtes vous ?
- Regarde où tu met les pied
- Pourq...."

Je déclencha alors l'ouverture d'une trappe qui me fit entrer dans la demeure de mon maitre. Le vestibule suffisamment grand pour y faire entrer une centaine de personnes. plus loin, j'apercevais une salle de séjour immense, tout confort.
"- Attention ne touche pas aux mur ici, on est sous la plage , ne l'oublie pas.
- Mais comment ...?
- Les apparences sont toujours trompeuses."

A suivre ...

Bio partie IV : Un entrainement plus que spécial.

Après un repas plus que copieux dans la demeure souterraine d'Eolius, il m'invita à le rejoindre dans une salle remplie de bambous, ballots de pailles et autres cible.
«Nous allons voir quelle est ton arme de prédilection, tu veux bien prendre cette épée.
- Euh... oui bien sur.»

Je mis alors à courir en direction d'un ballot de paille, amorça mon attaque, et l'épée m'échappa. Complètement gène, je n'osa pas me retourner de suite.

«Apparemment, c'est pas l'épée, la hache peu être ?

Je me mis face au bambou, fit un mouvement latéral, et le manche se brisa lors de l'impact.

«Mais tu vas me ruiner en réparation de matériel ma parole !
- Je...Je suis désolé !!
- Mais non je rigole, on est ici pour t'entrainer, prends le marteau.»

Je m'approcha alors du marteau, et fut dans l'incapacité de le soulever. En y mettant toute ma force, le manche s'arracha de la tête.

«Bien, prends maintenant le bâton.»

Ne voyant pas comment l'utiliser, je le lança tel un javelot, et il se planta dans un ballot de paille. J'étais heureux, je sautillait de joie et lorsque je me retourna, je vis Eolius dépité.

«Reste la pelle, mais j'ai pas envie que tu creuse avec, on va passer aux dagues.
- D'accord !»

A peine avais je pris les dagues en main, que je m'entailla le bras, Eolius m'envoya un bandage et un peu d'alcool.

«Tu bois pas ! c'est pour te soigner.
- Ah ?!
- C'est pour te désinfecter. Viens chercher l'arc juste après.»

Je pris l'arc et commençât a le bander, et la corde lâcha.

«Mais c'est pas possible ! Bon, va vers le mannequin et montre moi comment tu te bat.»

Je me mis alors en position, et frappa avec mes poings et mes pieds, les coups allaient de plus en plus vite, et de plus en plus fort. Le mannequin commençait a se fissurer de partout. Je m'arrêta alors et le mannequin se démembra.

«Et bien ! Moi qui pensait que tu ne savais rien faire de tes mains, je suis étonné.
- Merci.
- Repose toi un peu, on va passer à la phase suivante.»


A suivre ...

encore